Wirtschaftsenglisch

L’anglais est devenu, en l’espace d’une cinquantaine d’années, LE vecteur de communication mondiale. Il est utilisé comme langue principale par presque 400 millions de personnes, et comme deuxième langue par environ 250 millions d’autres. À l’heure actuelle, on estime qu’un milliard d’apprenants étudient l’anglais et que, d’ici 2050, la moitié de la population de la planète en aurait une connaissance plus ou moins opérationnelle. Certes, dans l’histoire, il y a toujours eu des exemples de langues internationales qui dépassaient leur communauté linguistique d’origine (le grec, le latin, l’arabe…). Mais l’essor récent de ce qu’il est convenu d’appeler “la langue de Shakespeare” est sans commune mesure avec ces “espérantos” d’autrefois. Les deux raisons principales de cette généralisation sont bien connues : l’influence politique, commerciale et culturelle des États-Unis et le fait que les grandes sociétés qui ont piloté la révolution de la communication sont anglophones. Mais il est indéniable que cette dynamique est indépendante du nombre d’autochtones – ceux pour qui l’anglais est la langue maternelle – et que, de ce fait, il n’y a pas qu’une langue anglaise, mais plusieurs. D’où la question épineuse : Quelle variante faut-il apprendre ?

Claude Chapuis
Claude Chapuis est né à Aloxe-Corton. Bien qu'il ait fait des études universitaires en Bourgogne et dans le Wisconsin, il se plaît à dire qu'il a appris l'anglais en bourlinguant dans l'ouest du Canada et en Alaska ainsi qu'en travaillant dans les vignes de Californie, d'Australie, de Nouvelle Zélande, d'Afrique du Sud et du Chili. Il est d'ailleurs l'auteur de plusieurs ouvrages sur le vin. Même s'il a toujours la bougeotte, il enseigne l'anglais, et des cours sur le vin et la culture à la School of Wine and Spirits Business (Burgundy School of Business).

Peter Dunn
Né à Portsmouth dans le sud de l’Angleterre, il a fait des études de langues modernes au Royaume-Uni, avant d’arriver à Dijon où il a effectué toute sa carrière d’enseignant. Après quelques années à l’Université, il a rejoint la Burgundy School of Business où il a successivement occupé les postes de responsable de l’Anglais, des Relations Internationales et des Langues et Cultures. Déjà co-auteur de deux livres chez Assimil, il a publié avec Claude Chapuis un dictionnaire encyclopédique et bilingue des vins, bières et spiritueux du monde.

Alfred Fontenilles

Susanne Gagneur

Bärbel Renner