L’italien demeure une langue très séduisante pour les francophones. Cette attirance pour la langue et la culture transalpines, et le fait qu’il s’agisse d’une langue romane, rend l’italien d’un abord assez aisé.
Comme le français, l’italien est une langue romane. Contrairement à ce qui se dit couramment, l’italien n’est pas issu du latin littéraire (celui de César et Cicéron), mais du latin tardif, tel qu’il était parlé par les populations romanisées de l’empire. Ce latin populaire a été influencé dans chaque lieu par les parlers locaux (non-latins). À la fin de l’Empire (ve siècle), le latin est resté la langue écrite des lettrés et de l’Église, mais les populations ont conservé leurs parlers (dit romans). Il faut attendre le XIIIe siècle et l’impulsion du provençal des troubadours pour que certains de ces parlers locaux passent à l’écrit, et en tout premier lieu dans la poésie courtoise : le sicilien (sous Frédéric II) et le toscan (sous l’influence de Guy d’Arezzo).
Le prestige de Florence et la maturité du nouveau style littéraire (Dolce stil nuovo) des poètes de Toscane (Dante, Pétrarque, Boccace) donnera au “dialecte” toscan un rayonnement exceptionnel, voire universel (langue internationale de la musique). Cet italo-toscan s’imposera dans toute la péninsule bien avant l’unité italienne.
La prononciation de l’italien ne pose guère de difficultés puisque la plupart des sons existent en français.
L’italien demeure une langue très séduisante pour les francophones. Cette attirance pour la langue et la culture transalpines, et le fait qu’il s’agisse d’une langue romane,...